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viernes, 22 de noviembre de 2013

The Hapiness THERAPY

Dans le film "Happiness Therapy", l'un des grands favoris aux prochains Oscars, Pat est sous lithium et Seroquel. Il a "un petit problème", il oscille entre euphorie et dépression. Tiffany, elle, est sous Xanax. Elle vient de se faire virer, elle a couché avec tout son bureau. Voilà des héros "barges", dont se gargarise le cinéma.
Ils nous ressemblent, rongés par l'angoisse de l'échec. Sauf qu'à la fin du film eux réussissent. Ils ont quelque chose, une étrangeté d'âme, un décalage, une vulnérabilité qui se meut en talent. En fait ils sont bipolaires.
 
 

Le nouveau mal de l'époque

C'est le nouveau mal de l'époque, le "bipolaire style". De Jim Carrey à Winona Ryder en passant par Kim Novak ou Catherine Zeta- Jones, certaines stars font leur "coming out" psychiatrique. D'autres sont estampillées bipolaires par les internautes dans les forums : Britney Spears, Mel Gibson... Comme s'il était question d'une fantaisie de l'humeur, source de talent, les internautes multiplient les diagnostics post mortem : Napoléon, Van Gogh, Nietzsche...
Certains décrivent par le menu leurs fluctuations d'humeur sur des sites dédiés au sujet, ils se déclarent bipolaires, c'est mieux qu'avouer sa peine, son instabilité. D'autres s'en vantent, comme s'il s'agissait d'une chance. Ainsi promus, "les troubles bipolaires sont devenus un mode d'existence", dit le psychiatre Thierry Haustgen (1).

Des troubles tendance

Benoît Poelvoorde en est la preuve. "Je ne suis pas malade. Je suis bipolaire, comme pas mal de monde", a-t-il déclaré à "Madame Figaro". Et c'est ce grain de folie qui rendrait le comédien si singulier. Ce même truc sexy, qui pousse Carrie Mathison, géniale héroïne maniaco-dépressive de "Homeland", la série la plus en vogue du moment, à sauver, seule contre tous, son pays d'un attentat terroriste. Présentés ainsi, ces troubles psychiatriques deviennent tendance […]

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